samedi 17 mars 2007

Le Bon Sting ...



Certains étonnés, de n'avoir pas vu un post dédié au bassiste chanteur de Newcastle jusqu'à ce jour, peuvent se rassurer.
Tout est une question de temps.
Sting ...
Il y aurait tellement à dire.
Je vais donc être clair et concis, et je vais aller droit au but.
Je ne parlerai donc pas de sa discographie post 1993.
Je vais vous entretenir de ses trois meilleurs albums (et pas de commentaires la dessus. Je suis le capitaine de ce blog !!!).
Tout d'abord, et en allant du plus récent au plus ancien:
- Ten Summoner's Tales.
Album assez bien foutu avec des titres comme "If I Ever Lose My Faith in You", "Fields of Gold", ou le très pompé et dupliqué "Shape of My Heart".
Cet opus sorti en 1993 reste un des piliers de sa discographie.
Sting semble avoir trouvé son équipe de musiciens.
Ils composent l'album dans sa demeure près de Londres.
Enregistrent l'opus dans le salon.
On sent une ambiance de camaraderie franche.
Camaraderie qui s'arrêtera en 1995, Sting ayant épuisé ses musiciens pendant 20 mois d'une tournée interminable.
Pour continuer, le très sombre:
- Soul Cages.
Il composa l'album après le décès de son père.
On y croise des titres très inhabituel dans une ambiance assez pessimiste.
Des titres comme "When The angel fall", "Why should I cry for you ?", ou "Wild Wild Sea", ont une résonance mélancolique profondément marquée.
C'est un album que Sting a du mal à revendiquer sur scène.
Trop personnel à son gout.
C'est bien cela que je critique chez lui.
Un artiste est une personne qui met de lui dans ses créations.
Sting a abandonné ce concept depuis fort longtemps.
La dernière fois que l'on a pu sentir son émotion déborder fut pour l'enregistrement d'un concert en Toscane.
Un concert d'une rare sensibilité, nous étions le 11 Septembre 2001.
Pour finir avec une bonne impression, le premier opus, double album live que Sting réalisa après la séparation de The Police:
- Bring On The Night.
Un album qui retrace les prestations parisiennes.
La guêpe est entourée de la crème des Jazzmnen Made In USA.
Ça groove, c'est bon.
Tous les titres sont interprétés avec fougue et une liberté totale.
A écouter d'urgence. "I Burn For You"
S'il devait y en avoir qu'un à garder dans ma collection de plus de 100 galettes de Sting, ce serait celle là.
Un film a été tourné retraçant les répétitions dans un chateau français, et la session live au Théatre Mogador à Paris.

Aucun commentaire: