vendredi 18 mai 2007

Wish You Were Here



C’est avec un opus imparfait que je reviens sur le blog.
« Wish You Were Here » sorti en 1975, après le tournant commercial du Floyd incarné en un « Dark Side Of The Moon ».
Volontairement imparfait, cet opus est un condensé du fantôme Syd Barret. Ce membre fondateur du combo qui, après sa collaboration sur leur première galette, s’est retrouvé dans un asile suite à ses prises massives de LSD.
Depuis cet évènement tragique et traumatique pour les autres membres du groupe, ce fantôme n’a cessé de érer dans les albums de Pink Floyd.
Gilmour et Waters sentent qu’ils doivent l’exorciser, et qu’après le succès commercial, c’est le bon moment de réaliser cette épreuve.
Ils décident donc de s’atteler à l’enregistrement du morceau phare, « Shine On You Crazy Diamond ». Le diamant devenu fou, c’est Syd.
Syd qui fait une apparition surprise dans les studios d’Abbey Road pendant les prises. Les membres regardent cet homme dégarni et obèse sans le reconnaitre. C’est donc un second choc que celui de retrouver en chair en os celui pour qui ils sont réunis.
Cet album est aussi le moment pour Roger Waters de pointer du doigt le commerce de la musique avec une industrie qui, selon lui, se soucie guère de l’artistique. Son plaidoyer dans « Have A Cigar » est ressenti comme une imposture pour certains. Ceux la même ricanent au sujet du leader d’un groupe qui après avoir touché le jackpot, en renit le business qui en est la base.
C’est aussi un album où les tensions créatrices entre Gilmour et Waters naissent et se dévoilent au grand jour. Waters refuse d’ailleurs que ce soit son guitariste qui chante sur son « Have A Cigar », et fait appel à Roy Harper.
Imparfait, aussi, car sans réel fil conducteur, contrairement à l’album du côté obscur de la lune. Retour sur le fantôme de Barret avec le très connu « Wish You Were here ». Une chanson composée telle une comptine aux paroles remplies de remords. Les remords de n’avoir pu lire à temps la detresse et la folie de leur ami.
Malgré toutes ces imperfections et ses tensions, j’adore cet album qui est une parfaite réponse au succès planétaire à qui il succède.
« Welcome my son, welcome to the Machine… »

Un Site Français: haveacigar.free.fr

2 commentaires:

Anonyme a dit…

un album pretenciux(Gilmour pretend que syd n'a rien a voir) d'un coté mais très technique de l'autre.obscuré par des idées melancolie d'anarchie que Waters a dans le coeur(pourtant il a tjs été le symbol du buisness).illuminé au meme tps par les reflexions sur syd peut etre trop larges,lui meme a dit que w.y.w.here datait comme chanson. un album donc troublé de l'inerieur du groupe mais qui qmeme demontre tjs la grandeur psyché des floyd comme tu l'as dit. tu devrait parlé un peu de syd une fois.. un génie unique..

Anonyme a dit…

"piper at the gates of dawn" le meilleur selon moi. pur et dur...