jeudi 9 août 2007

Boris Vian Et Ses Chroniques de Jazz



Quel ouvrage utile pour le jeune chroniqueur que je suis.
Quelle assurance dans le propos, quelle verve et quel goût chez cet amoureux de la musique. On connaît tous son oeuvre littéraire, mais avez vous lu ce recueil de "Chroniques de Jazz"?
Je vais me lancer dans la citation de quelques passages.
Les quelques lignes qui suivent, traîtent des pioniers et des imitateurs.
Il me semble que l'on peut élargir, aujourd'hui, le propos à toutes les formes de créations musicales:

" ... Voyons un peu en jazz, comment ça se passe. Des créateurs, d'abord. des pionniers. Ils se donnent du mal pour leur musique. ils en vivent parfois. Beaucoup en crévent. Ils créent un public. Viennent les imitateurs, et les exploiteurs. De plus en plus gros public. On enterre les créateurs sous les imtateurs. Et on oublie les créateurs, et les imitateurs ont raison..."

Radiohead Prépare Sa Rentrée



En plus d'un septième album annoncé pour la fin de l'année 2007, un bouquin regroupant les Artwork des opus du groupe sortira courant Octobre.
On y retrouvera les pochettes et autres dessins qui illustrent les sept galettes du combo.
Un achat supplémentaire qui accompagnera l'album tant attendu.
En me balladant sur un site français, j'ai pu dégoter cette photo qui semble faire partie de la prochaine livraison.
On y trouve une liste, qui ressemble à un tracklisting.
En voici le détail:

dead from the neck up
in triplicate
white phosphorus
suburbian hunky
dory shiny trophy
desert foxes
tit for tat hodding
donkeys wash


"On mange ce que l'on trouve, c'est déjà un bon début", une bonne devise à la Robinson Crusoé

Le Site Français: www.radiohead.fr
Le Blog Du Groupe: deadairspace

Ani Difranco: So Much Shouting So Much Laughter



Un bel objet que ce double Live de la survoltée, Ani Difranco.
Ca commence avec cette guitare acoustique qu’elle ne semble pas porter dans son cœur.
Le public semble pourtant en redemander.
Le riff joué est entêtant et magique.
On reconnaît le toucher si particulier de la jeune fougueuse.
Ce phrasé que j’aime tant, cette folie rythmique si particulière.
Une imperfection parfaite, un de ces vacarme si plaisant.
Un fracas de notes si bien mené, soudain et tellement bon.
Ces trompettes taillées sur mesure, à vous donner des maux de tête.
Mais Ani est partie, elle est ailleurs, déjà bien loin dans sa bulle.
Entre deux titres, elle avoue adorer son public en furie, et cela malgré le son de sa guitare.
Et elle enchaîne avec de nouvelles perles.
Ca doit en ennerver plus d’un.
Et ils sont,certainement, nombreux.
Les jaloux de son talent de bête de scéne, et d’artiste hors norme.
Sa liberté de ton, ses prises de positions qui me font penser à un Franck Zappa ou à Rage Against The Machine débridé de toute fioriture technique.
Comme il doit être bon de se trouver dans une salle prés de cette furie se déchainant sur l’estrade.
Et je pense aux trois premiers opus de la belle que je vais dévorer dans la foulée.
Pour l'actu, sachez qu' Ani nous concocte son premier Best Of, "Canon".