vendredi 10 août 2007

Josh Rouse Et Sa Basse A Hollywood



Tout d'abord je tiens à faire un petit Erratum concernant le post qui annonçait un tracklisting complètement bidon. Les infos sur le net sont parfois pas vraiment nettes (je sais, mais suis toujours en vacances, pardon pour les jeux de mots foireux).
Donc, le tracklisting nous offre neuf titres tous beaux, tous neufs. Pas de version démo, ni de compos jamais publiées. Que de la nouveauté.
Et quel plaisir de retrouver Josh, car chaque retrouvaille est un bonheur musical. Un paradis rempli de mélodies joyeuses, d'arrangements frais qui donnent le sourire aux lèvres.
Un formidable opus à qui l’on reprochera une seule chose, sa durée.
Trop court Mr Rouse, à la limite du foutage de gueule. Je proteste. Que dis-je, je m'insurge. Qui n'a pas les boules de payer 13€ pour un album qui ne dure qu'une trentaine de minutes. Même si cette demi-heure est un véritable régale, et c'en est un. C'est un peu court tout ça.
Un bémol qui n'enlève en rien la finesse de ce Joshua. Je ne dirai pas la même chose des Amy et autres flémardes talentueuses qui ne se sont pas acharnées à dépasser la demi-heure avec des titres pas si convaincants et quelques reprises à la limite du supportable.
Allez tout de même jeter une oreille sur ces neufs perles, c'est un conseil pour ceux qui ont besoin de soleil.

Editors : And End Has A Start



L'opus des Editors me narguait depuis trop longtemps.
Il faisait partie de cette petite pile de galette me suppliant l'écoute.
Vous pouvez ajouter à cette pile, les opus des National et de Interpol.
Barcelone permit, donc, l'acquisition de ce "And End Has A Start".
Comme les précédents opus, je laissais mûrir l'album dans sa version collector (qui n'en n'a que l'aspect).
C'est aujourd'hui que je me décide à écouter ce second album de la formation étiquetée "New New Wave" (relisez le post de Boris Vian, ça vous fera rire ...).
Dans les critiques que j'ai pu parcourir, les comparaisons à Joy Division sont nombreuses. Le duel UK / US entre Editors et Interpol se lit dans chacune des chroniques parcourue.
Pour ma part je commencerai par le son que je trouve monstrueusement bouleversant, renversant, grandiose.
Des albums avec ce son, j'en redemande.
Mais parlons du fond, parlons des titres, ces dix titres made in la formation de Birmingham. Les quatre potes se sont bien démenés.
Ça sent l'énergie fine. Je sais, je suis en ce moment en pleine crise d'antinomisme. Ne m'en veuillez pas trop, c'est les vacances après tout.
Ces compositions nous mènent par le bout du nez, elles nous surprennent à chaque instant. Et c'est tout ce que j'aime dans un album. Passer du titre complètement noisy et rythmé à une ballade post atomique d'une rare beauté.
Une déferlante d'émotion contradictoire et complémentaire.
Ce que je souhaite ?
Que la pile qui me nargue, et que je finirai par dévorer, me réserve d'aussi belles surprises.

Le Site Officiel: www.editorsofficial.com
La Page Myspace: www.myspace.com/editorsmusic