Je viens de revoir un film qui m'avait bouleversé au moment de sa sortie.
"Shine" ou l'histoire de ce pianiste trop fragile et qui craque après avoir interprété une oeuvre de Rachmaninov.
Cette vie est celle de David Helfgott. Une vie remplie de promesses mais brisée pendant un long silence. Un film sur le pouvoir de la musique, de l'amour et de l'homme.
À voir, assurément.
Puisque la journée est sous le signe du piano.
Et parce que j'ai pu empreinter deux albums d'Oscar Peterson.
Autant vous le dire tout de suite, j'adore le toucher de ce jazzman.
Pas mon préféré, Thelonious Monk garde la place de Number One.
Mais Peterson avec son trio a sorti, en 1964, un album qui n'a cessé de bercer mes années les plus douces: "We Get Requests".
Seul Oscar Peterson, un des plus grands pianistes de l'histoire du jazz, pouvait donner naissance à un tel chef d'oeuvre de swing. Avec une rythmique en or massif, Ray Brown à la contrebasse et Ed Thigpen à la batterie, le pianiste canadien nous laisse apprécier la précision et la rapidité de son jeu ainsi que sa capacité à se tenir au plus près de l'exigence du swing.L'infaillible complicité des partenaires et cette fougue, cette allégresse totalement irrésistible qui émanent de chaque plage du disque concourent à faire de ce "We Get Requests", qui reçut en son temps un accueil fracassant, un des monuments de l’histoire du jazz.
Le Site Officiel: www.oscarpeterson.com
La Page Myspace: myspace.com/oscarpeterson
Non, je n'ai pas abusé de substances illicites.
Non, je n'ai pas bu de cette boisson verdâtre que l'on appelle Absinthe.
J'ai bien vu un piano à queue accompagner une cantatrice de rouge vêtue sur le port de Sormiou. C'était hier soir, il devait être 21h00. Le ciel était noire, la lune timide et l'eau fraîche.
La voix s'est élevée et a résonnée sur les falaises de la calanque. Le duo a interprété Bizet, Gounod et autres compositeurs qui sont passés par Sormiou selon les dires de la dame en rouge. Un répertoire composé de titres jazz mélangés aux airs d'Opéra. Une folie musicale, un challenge technique de maintenir sur un radeau ce piano, cette voix et le canotier qui, de sa rame, faisait avancer l'embarcation.
Un rêve éveillé, des images sorties de l'imagination de la troupe marseillaise "La Rumeur". Un cadeau pour le grand enfant que je suis.
Merci pour cette soirée.
Ô Mon Piano, tu es le plus beau des pianos et tu navigues sur les flots
L'idée de vous permettre de faire partager vos coups de coeur musicaux m'est venue ce matin au réveil. Le Forum de Muzik In Mars vient d'être mis en ligne. A vous de jouer.
Partager Vos Coups D'Oreille ...
Tout d'abord, je tiens à remercier Seral. L'écoute de cet album a été suivie par la phase achat. Mais il m'a permis de récupérer la galette, le temps d'en faire la chronique.
Une matinée comme une autre. Une arrivée en avance. L’envie de sortir des bacs un album à la pochette inspirante.Et voilà que j'introduis la galette de Populous dans le lecteur.
Première constatation, cet opus n'a rien à faire dans le rayon international. Il aurait du être placé pas loin de Photek et de Plasticman, au rayon électro.
J'adore ce son un peu lunaire tout en étant très organique. Un bon dosage de Hip Hop avec les rythmiques très simples et efficaces. Tout un travail en arrière-plan avec des sons, des petits bruits qui s'imbriquent dans l'architecture du titre.
En rentrant, je tente une investigation. Populous est un nom d'un jeu sur Atari. Un jeu qui consiste à guider un peuple, le faire fructifier et le défendre contre un peuple oppresseur.
En poussant l'enquête du côté musical, et non plus du côté ludique PCiste, j'apprends que Populous est le nom d'un collectif de deux italiens, Andrea Mangia et Patrizio Longo. Qu'ils ont à leur actif, plusieurs galettes dans la même veine que "Queue For Love".
Et là, l'envie de tous me les procurer ne se fait pas attendre ...
Le Site Officiel: www.cablecorp.it
La Page Myspace: www.myspace.com/populous
