vendredi 25 janvier 2008

The Blue Moods Of Spain



Il est des albums qui squattent les bacs...
Ils n'inspirent personne, et sans un coup de projecteur se retrouvent en solde à 1€. La musique en mode mineur, selon moi...
Je décide de prendre le taureau par les cornes et vous chanter les louanges de ces neuf plages musicales si envoutantes.
Spain est une formation menée par Josh Haden. Il en est l’auteur compositeur et accessoirement il est également le fils du célèbre bassiste de Jazz Charlie Haden.
Le groupe sort "The Blue Moods Of Spain" en 1995.
Une heure de son feutré à l'image de la couverture très bleue. Allusion à cette note juste et qui sonne fausse. Une sorte de "Kind Of Blue" de la pop des années 90.
L'album a le mérite de nous tenir en haleine. Il se dévore d'une traite, avec des moments où l'on imagine Damien Rice croiser les Thindersticks. Un morceau retiendra mon attention: Untitled #1. Une sorte de ballade folk parsemée de solo guitare jazzy. J'imagine ce bar enfumé (euh...) où la belle brune sirote son verre de vin rouge.
Chers amis, cet album envoutant et très classe se cache à la lettre S.
S comme Spain, une formation qui signera trois albums.
Celui-ci étant le meilleur de tous...
Aujourd'hui, Josh Haden continue sa route en solitaire.

Un Site De Fans: www.saghaug.no/spain
Le Site Officiel de Haden: www.joshhaden.com
La Page Myspace de Josh Haden: www.myspace.com/joshhaden

Midem, mi-raisin ...



Demain s'ouvrira le 42e Marché international du disque et de l'édition musicale. Le MIDEM ouvre ses portes avec un hommage au travail de Peter Gabriel.
Mais, c'est avec de l'optimisme que commence ce salon.
Plutôt en berne depuis trois années, c'est la reconstruction des majors qui sera au centre du débat.
je viens de lire un article qui m'a fait pouffer de rire, je cite: "Le "360°" devient un dogme. Puisque le support disque s'effondre, les entreprises de la filière musicale veulent exploiter les artistes comme des marques. Afin de dégager du profit, le producteur de disque devient à la fois éditeur, organisateur de concerts, patron de salle, manager : 2007 fut l'année du "360°", cercle d'exploitations diversifiées autour de l'artiste.".
Mes chers amis, un 360 ° est un retour à la position initiale.
Le mouvement nous ramène à la position de départ.
Tu bouges, mais ça sert à pas grand chose.
Autrement dit, "Beaucoup de bruits pour rien".
Ce que veulent faire les majors ?
S'allier avec des opérateurs de téléphonie, proposer des partenariats avec Free ou Alice, vendre plus de produits dérivés. Le seul soucis, c'est que l'artiste ne voit pas lisiblement la façon dont il sera rémunéré avec ces locations de catalogue à volonté, ces teeshirts vendus...
L'artiste pense Musique, lui...
Je vois un avenir avec un artiste. Car le vrai artiste deviendra moins dépendant en voyant ces majors gesticuler tout en stagnant.
Les plus connus ont commencé à quitter le navire "Major".
Les moins médiatisés s'organisent tant bien que mal.
A quand la mort des majors, et un retour vers l'artistique ?
L'artiste qui aura des choses à dire pourra se faire entendre ?
Pour moi, la révolution de l'année 2007, c'est toutes ces pages Myspace qui se sont ouvertes. Autant de pages que de fibres artistiques.
A l'auditeur de faire un tri indispensable, et tellement passionnant.