dimanche 1 avril 2007

Thelonious Monk



Ma rencontre musicale avec ce jazzman, que je me représente comme le mythe du pianiste jazz absolu, remonte à mes premières armes de sonorisateur.
C'était au New Morning, lieu du Jazz parisien.
Je me remémore la rue des Petites Écuries avec son club, ses artistes de renommées internationales que j'ai pu sonoriser avec délectations.
Un jour Joe Zawinul me passa un CD du jazzman à la diatonalité revendiquée.
Il me dit de bien préter attention à cet album et d'y concentrer tous mes sentiments.
Monsieur Zawinul venait de m'offrir l'un des plus beaux cadeaux: "Monk's Dream".
J'ai,le soir après la prestation du Zawinul Syndicate, écouté l'opus.
Tout fier de ce don qu'un grand du jazz venait de m'offrir.
Une espèce de claque venue d'ailleurs me saisit.
Je ne compris pas tout, mais je compris une chose: J'adorai.
Le lendemain, pris d'une frénésie à ne pas mettre entre toutes les mains, j'achetai une bonne partie de la discographie de Thelonious Monk.
La semaine suivante sortait une bio du pianiste: "Blue Monk".
C'était donc la Monkmania.
Une période durant laquelle j'ai découvert cet homme faussement timide qui faisait tremblé un Miles Davis au sommet de son son bleu.
A mon tour de passer le relais, je vous offre ce post en guise d'invitation.

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