Mozart, Mahler et moi.

Tout petit, après avoir vu le "Amadeus" de Milos Forman, je me suis pris pour Wolfgang Amadeus Mozart.
J'envoyais des partitions écrites avec mes doigts de six ans à mes petites amies pour leurs anniversaires. Elles avaient droit à un papier brûlé sur les coins et à des bouts de cires entre les notes noircies à l'encre.
Je trouvai cela très poétique.
Plus tard, beaucoup plus tard, je me suis retrouvé au Carnegie Hall de New York et j'ai découvert la force émotionelle d'une symphonie de Mahler interprétée par un orchestre symphonique.
Il n'y a, malheureusement, aucun mot pour décrire la fougue, la passion, et l'intensité d'une telle expérience.
C'est une soirée des plus rock que je conseille à toute personne qui ne se serait pas laissée, à ce jour, tenté.