jeudi 6 mars 2008

A Tout Problème, Une Solution ...



Je ne comprends pas pourquoi cette adresse plante à chaque ajout.
J'ai donc pris la décision d'en créer une nouvelle.
Vous pouvez donc suivre les aventures bloguesques et musicales de votre serviteur à cette adresse: http://muzikinmars.com/.
Merci pour votre fidélité et n'oubliez pas de changer le lien sur vos Firefox et autres Explorer.
Vive Muzik In Mars !!!

Galère ... Galère !!!

Deux jours que je m'enerve tout seul à comprendre pourquoi mes posts ne peuvent être mis en ligne. J'avoue mon incapacité à trouver une solution... Je vous en prie, qui que vous soyez, si vous comprenez pourquoi à chaque fois que je tente d'ecrire un post, Muzik In Mars rame et ne s'affiche plus, envoyez moi un mail...

dimanche 2 mars 2008

Fantômas : Suspended Animation



Mike Patton, l'homme au multiple projets.
L'artiste underground américain par excellence.
Il aurait du sang zappien que ça ne m'étonnerait guère...
Voici donc Fantômas. Un groupe qu'il créa de toute pièce durant les derniers spasmes musicaux de sa formation qui lui a permis d'acquérir une notoriété internationale: Faith No More.
Alors c'est quoi Fantômas ?
Un groupe de musiciens d'horizon plutôt metalleux. On retrouve dans le line-up, le guitariste Buzz Osborne des Melvins, le bassiste Trevor Dunn de Mr. Bungle (le groupe que lui et Patton avaient formé au lycée), et le batteur Dave Lombardo de Slayer.
Pour autant ça sonne pas métal, plutôt expérimental avec des plages mélangeant électro minimaliste et grosse guitare rigolote... Très conceptuel, le meneur de revu a pris le parti de sortir en 2005, "Suspended Animation". J'écris ces lignes en réécoutant l'opus. Le projet est un ensemble de 30 titres. Chaque compo correspond à un jour du mois d'Avril 2005. La pochette est un calendrier, chaque page représente le titre avec une illustration manga.
Plus qu'un album, tout un programme artistique...
Patton promet un opus pour les mois à venir, "Ce prochain album sera une affaire entièrement électronique. Ça demandera une organisation créative pour savoir comment l'enregistrer et l'exécuter, mais il n'y aura aucun instrument acoustique. Nous allons plus ou moins passer en mode hibernation. Je dois, dès que j'ai un peu de temps, retourner au tableau et commencer à écrire le prochain album".

Fantômas : 04/10/05 Sunday



La Page Myspace: www.myspace.com/fantomas

Ani Difranco : Canon



En ce beau dimanche ensoleillé, je me suis mis à écouter le dernier opus décevant de Jack Johnson. Je n'en dirai pas plus si ce n'est que je ne pouvais pas m'arrêter en si mauvais chemin. Je pris la décision de décellophaner le double best of de la belle Ani Difranco, convaincu qu'elle saurait me donner l'envie d'écrire des lignes bloguesque d'une rare poésie.
Ani a ce don unique du feeling musical. Son jeu de guitare, le rythme de son flux vocal, tout en elle est feeling. Une substance qui se laisse boire comme du petit-lait. Une potion miraculeuse qui me donne l'envie d’y gouter encore et encore.
Deux galettes retracent la carrière prolifique de la jeune américaine.
À raison d'un album par an, la discographie est imposante. Alors, ce double est plutôt bien venu pour les nouveaux admirateurs de ce son acoustique si groovy.
En plus de ces deux cercles argentés, la belle nous offre, sur un autre plateau d'argent, un petit supplément live inséré à la dernière minute. Cette galette est une sorte de bootleg piqué de-ci de-là lors de ses différentes tournées.
Vous l'aurez compris, il s'agit d'un "must have" pour toute personne dont le mot folk évoque, encore, quelque chose de sincère et non pas une simple coupe de cheveux et un jean slim fraichement acquis...

vendredi 29 février 2008

Ken Stringfellow ... Merci.



Hier soir, je me suis retrouvé dans la pire salle de concert de Marseille.
Le Cabaret Aléatoire, mise à part sa charmante barmaid, est une suite d'erreurs. Ce que je déplore le plus, vous vous en doutez, c'est la qualité acoustique du lieu. Le sonorisateur n'arrangeant rien à l'histoire.
Bref, je n'aime pas cette salle. Mais j'avais une invitation impossible à refuser: un plateau de trois artistes qui défendaient leurs compos accompagnés d'un micro et d'une guitare pour deux d'entre eux, d'un piano et d'un violoncelle pour le premier.
Reprenons par là ou ça a commencé, c’est-à-dire par ce timide new-yorkais derrière son Nord Lead de clavier chantonnant à voix fluette ses petites histoires de coeur. Chris Garneau, c'est de lui dont il s'agit, ne m'a pas convaincu. Désolé, je ne trouve rien de très nouveau chez ce jeune dandy qui se fringue hype...
Enchainons avec la deuxième apparition, celle de Louis Francesco Arena, une guitare folk à la main. On sent qu'il a plus de maturité que son prédécesseur. Mais le son est exécrable, trop agressif, trop fort pour ce musicien seul avec sa guitare. Trop peu de monde pour pousser le son aussi haut... Presque envie de lui souffler l'idée de descendre de l'estrade et de s'installer à côté de nous...
Et bien c'est ce qui se produit avec ce qui sera la révélation de la soirée. Un rockeur est un humain à la sensibilité exacerbée. Point de mimique inutile, de petits chichis hypes ou de volumes trop forts pour montrer que c'est lui l'artiste. Non, Ken Stringfellow, fondateur des Posies et ex-collaborateur de REM, endosse sa Gretsh noire, branche son ampli Fender, accorde la guitare, et descend de la scène, se passant de micros et d'accessoires inutiles. Il jouera deux heures au milieu du public ravi, subjugué, ébloui par cette voix si pure et ce mec qui sait tenir une salle avec ses titres... Un musicien est un artiste lorsqu'il a la maitrise de faire passer de si belles émotions. Ken Stringfellow est un grand artiste. Je le remercie, à nouveau, pour ce fabuleux moment de musique.
Merci...

Ken Stringfellow : Known Diamond



Le Site Officiel: www.kenstringfellow.com
La Page Myspace: www.myspace.com/kenstringfellow

Muzik In Mars Say Yeah !!!



Et voilà, l'émission de Février est, enfin, en ligne.
Une spéciale Radiohead de deux heures de temps.
Vous y trouverez des versions inédites du groupe.
L'historique de la formation.
Mais vous aurez droit, aussi, aux élucubrations des trois farfelus que sont Iggy, Scratchy et Pouffy, alias, Guillaume, Jean Yves et votre humble serviteur.
Régalez vous bien à l'écoute de Muzik In Mars Say Yeah !!!
Je vous tiens au courant des suites de l'émission radio webphonique pour la session du mois de Mars...

mardi 26 février 2008

Le Nouveau Concours



Le petit veinard qui a remporté l'album de Ben and Jason va recevoir son mail de confirmation pour qu'il m'envoie ses coordonnées postales. Il s'agissait de l'album "Emoticons".
Voici la nouvelle pochette a identifier.
Pour remporter la galette, rien de plus simple, trouver l'interprète qui se cache derrière cet opus à connotation écologique et didgeriddoesque...
Deux semaines pour remporter les 14 titres contenus dans cet opus.
Envoyez vos réponses par mail, muzikinmars@yahoo.fr

Amusez vous bien...

dimanche 24 février 2008

Attention , Attention ...

Pas de chronique ces derniers jours pour cause de pré-production et d'enregistrement de l'épisode de Février du Muzik In Mars Say Yeah !!!
L'émission aura pour sujet Radiohead. L'enregistrement a eu lieu cet après midi et est en cours de mixage. La mise en ligne est annoncée pour le 28 Février au soir...
Une émission avec beaucoup de raretés et des versions live jamais publiées par le groupe. Igy, Scratchy et Puffy, en grande forme, et cela malgré des soucis techniques durant la captation.
D'ici Jeudi soir, patience...

jeudi 21 février 2008

Wise In Time : The Ballad Of Den The Men



Il va falloir que je songe à un nouveau concept d'émission radiowebphonique. Après l'émission Muzik In Mars Say Yeah !!! La Spéciale Radiohead, qui sera enregistrée Dimanche prochain, je songe à faire une émission sur ces artistes qui prennent des noms de formation, alors qu'ils mènent leurs projets de façon solitaire.
Derrière Wise In Time se cache un homme, Ian Simmonds. Jeune prodige qui, avec deux de ses amis, se cachaient déjà dans un projet électro qui a marqué le milieu des année 90: Leftfield. Il est donc de bon ton de se cacher derrière un nom de groupe énigmatique. Du temps de Zimmerman, un bon nom qui sonnait suffisait. Fait croire que les artistes un peu plus jeunes mènent des doubles vies et se voient dans leurs rêves dédoublés...
Que devient ce bon vieux de petit jeune de Ian Simmonds depuis l'expérience Leftfiled ?
Et bien, il a mixé à droites et à gauches, a mené certains projets qui sont sortis sur des labels plus ou mois connus. Et puis il y a cet opus enregistré en 2006, sur lequel je suis tombé pendant mon périple parisien. "The Ballad Of Den The Men", point d'électro dans cette galette à connotation folk jazzy popisante (rien que ça, oui...). Des musiciens chopés dans une école de musique de jazz basée à Dresde, Allemagne. Alors on peut reconnaitre des rythmiques empreintées à la Jungle. On entend des cordes de violons que l'on suspecte d'appartenir au répertoire down tempo d'une trip hop oubliée. Mais ce qui marque, c'est la voix profonde de Monsieur Ian. Une voix qui prend toute son ampleur lorsque l'orchestration est moins fournie. Et là de me poser la question pourquoi ce Ian Simmonds n'a pas exploré cette voix un peu plus tôt dans sa carrière ? Remercions le label Crammed Disks pour cette signature ô combien musicale...

Wise In Time : Lord



Wise In Time : The Ballad Of Den The Men



La Page Myspace: myspace.com/wiseintime

The Cardigans



Je sais, c'est le groupe suédois avec la petite chanteuse qui se trémousse dans les clips. Mais ce groupe a quelques titres qui me donnent des petits frissons. La voix enfantine de Nina Persson n'est certainement pas étranger à cet effet.
Personnellement je ne saurai trop vous conseiller deux albums de ce combo qui se comporte musicalement tel un caméléon. Une fois, ils sonnent à fond alternatif, une autre ce sera de la folk, un regain du côté de l'électro et puis après tout c'est de la musique. Alors je vous fait profiter de ces trois pépites sonores en espérant que vous apprécierez. La première est tirée de "Gran Turismo" sorti en 1998. Le deuxième titre tiré du très surprenant "Long Gone Before Daylight", et enfin le titre qui ouvre le projet solo de la voix du groupe, "A Camp". Pour ceux qui apprécient, un best of sort d'ici peu de temps.

The Cardigans : My Favourite Game



The Cardigans : Communication



The Cardigans : Frequent Flyer



Le Site Officiel: www.cardigans.com
La Page Myspace: www.myspace.com/thecardigans

Grrrr....

Difficile de ne pas s'enerver lorsque les outils informatiques semblent vous lâcher un à un. C'est exactement ce que je suis entrain de vivre. Alors patience, donnez moi quelques minutes et je redonne dans la chronique d'albums...

mardi 19 février 2008

Eels : Useless Trinkets



Eels, voici un artiste authentique, un de ceux dont la lumière a éclairé le parcours puis l'a délaissé au profit d'une Jenifer Lopez surgonflée. Alors oui, je le crie haut et fort, je suis un inconditionnel de ce binoclard à la voix si attirante et à la musique toujours de bonne facture. Les deux opus qui viennent de sortir donnent une bonne idée du chemin. Le best of regroupe tout ce qu'il y a de plus populaire dans la collection des beautés que Mark Oliver Everett a parsemé tout au long de sa carrière. L'autre opus, bien plus intéressant, regroupe les raretées, versions démos et autres titres lives. On passe du guitare voix à la folie d'une salle en délire. Alors des deux, j'ai un penchant pour le deuxième. Pour ceux qui n'auraient pas toute la discographie, le best of reste indispensable. Eels a toujours eu le son des années 90 avec un supplément d'âmes qui fait que tout est bon. Pour preuve, les deux titres qui suivent.

Eels : Flower (BBC)



Eels : Novacaine For The Soul (Live from Hell)

dimanche 17 février 2008

Donavon Frankenreiter : Recycled Recipes



Beaucoup de musique pour ce Dimanche. je termine avec un EP d'un artiste qui a toujours autant de simplicité et de classe. "Recycled Recipes" est un 6 reprises que Donavon Frankenreiter a enregistré dans la cuisine avec un pote. Pas besoin d'un tas d'outils pour capter le bonhomme et sa musique. Ils sont deux musiciens, les guitares sont posées sur la table. On imagine le café qui refroidit entre les prises. Du coup, je ferme les yeux et je me retrouve dans la cuisine. Je savoure ces vingt minutes avec un gros coup de coeur pour le "Don't Think Twice, It's Alright" écrit par le jeune Bob Dylan, NYC, été 1962. Elles sont belles ces journées à vous raconter mes rencontres musicales. J'espère que vous prenez autant de plaisirs à les lire et les écouter à votre tour.

Donavon Frankenreiter : Don't Think Twice, It's Alright

'siɰør roʊs : Hvarf-Heim



Autant de mystères. Autant de zones d'ombre. Autant de questions laissées sans réponses. Autant de pochettes au format hors norme. Mais surtout, autant de plages musicales empreintes d'une patte poétique rarement rencontrée.
Il est convenu de dire que cette formation originaire de Reykjavík, créée en 1994, est l'autre grande signature musicale de l'Islande. Ce qui est moins évident c'est de prêter une oreille avertie à la discographie particulière et d'en sortir indemne. Le dernier album ne dérogeant pas à la règle. On sort de l'écoute de ce double album avec un vague à l'âme. Cette impression que l'on sort d'un rêve éveillé où les elfes ont troqué leurs tenues blanches pour un jean slim avec bande de satins noirs sur les côtés. C'est tout cela la musique de Sigur Rós. Tout cela et encore plus. Une musique qui ne laisse pas indifférente est une musique qui a de la personnalité. Elle peut déplaire à certains égards, mais elle porte en elle le message de ses créateurs.
C'est ce que j'aime chez cette troupe de quatre musiciens. Leur musique si particulière pourrait être placée à la frontière d'une pop progressive. Sur scène et sur certains titres enregistrés, ils sont accompagnés par un quatuor à cordes qui vient rajouter à la profondeur de leurs compositions. Autre aspect caractéristique de du groupe, la voix de fausset du leader, Jón _ór Birgisson. Pour ceux qui voudraient en savoir plus, je vous invite à rejoindre le post dédié à la formation sur le Forum.

Sigur Rós : Von



Le Site Officiel: www.sigur-ros.co.uk
La Page Myspace: www.myspace.com/sigurros

Cocoon : My Friends All Died In A Plane Crash



Et un passager de plus dans l'avion qui mène au pays de la résurrection du folk. Le groupe est constitué de deux voix complémentaires. Ces voix chantent en anglais, mais ont un passeport français. Mais alors, peut-on dire que ce revival folkeux est international ? Certes. Mais une autre question me vient à l'esprit: ce revival ne serait-il pas une parade commerciale ? Il est vrai que l'on en voit pousser de partout, ces albums qui signent "Le spectre de Nick Drake est réapparu...". Ces stickers commerciaux me font penser à un bourrage à la limite du dégueuli.
Revenons à cet album, "My Friends All Died In A Plane Crash", que peut-on dire de ces douze titres ?
Tout d'abord qu'ils sont courts, qu'ils racontent des histoires à l’humour caustique à l'antipode de la simplicité et de la douceur musicale qui les accompagnent. vous l'aurez compris,l'originalité des paroles est le point fort chez Cocoon. Ils auraient chanté l'amour simplet, cet album aurait été le pire mielleux folkeux jamais réalisé. Alors cet opus a le droit de citer grâce à ses paroles. Mis à part ce décalage amusant, rien de très transcendant. Désolé pour la hype folkeuse qui salut en Cocoon un merveilleux talent de songwritting, mais ce côté duo à la sous Damien Rice avec des mélodies pas si novatrices, je ne suis pas fan. D'ailleurs, où sont les mélodies ? Je préfère écouter un bon Sufjan Steevens et lire les paroles Cocoonesque. Une bonne poilade que le texte de présentation du groupe qui se trouve sur leur site internet. Le titre de l'opus est aussi un indice de l'humour noir que revendique le parolier. Le coup du crash de l'avion me fait d'ailleurs penser au talentueux Bright Eyes. La comparaison s'arrêtant malheureusement là.

Le Site Officiel: www.soberandgentle.com
La Page Myspace: www.myspace.com/listentococoon

Queens Of The Stone Age : Era Vulgaris



On continue avec du rock qui fout la patate. Me voici lancé dans le son Queens Of The Stone Age. Avec leur dernière galette, "Era Vulgaris", le groupe tente une nouvelle vision de la production rock avec moult effets stéréo et l'utilisation d'un effet crunchy sur l'ensemble du mix. En effet, on retrouve cet effet de saturation sur tous les éléments: les guitares, la basse, la batterie et la voix. C'est assez amusant, mais reste un effet qui s'use à la longue. Heureusement la formation n'a pas oublié les inconditionnels des premiers albums en intégrant des titres plus bruts de décophrage comme "Battery Acid". Un grand écart lorsque l'on entend les titres très formatés comme "Into The Hollow". Il semblerait que la formation de Josh Homme soit un peu dans le flou. À vouloir se retrouver dans toutes les bonnes ondes des stations, la véracité de leur son perd un peu de sa saveur originale. Un soucis qui s'était déjà manifesté en faisant intervenir des guets plus ou moins bien sentis sur les précédentes livraisons de la formation californienne. Les apparitions sont encore au coeur du sujet. Et que ce soit les anciennes ou les récentes (de Dave Grohl à Julian Casablancas des Strokes, en passant par Trent Reznor, Mark Lanegan), il me semble que ces clins d'œil effacent la force de frappe de ce marteau piqueur sonore. Alors, la prochaine fois, je prie pour un album sans concession, ni guest. Dernier petit détail, pour les inconditionnels des versions collectors, je me suis procuré la version double CD comprenant une deuxième galette qui permet de se faire une idée de la qualité des prestations live de QOSA. Je conseille cet achat à tous les sceptiques qui pensent que le live n'amène rien que des cris qui polluent les titres.

Queens Of The Stone Age : Turnin' on the Screw



Le Site Officiel: www.makeitwitchu.com
La Page Myspace: www.myspace.com/queensofthestoneage

Kings Of Leon : Aha Shake Heartbreak



Kings of Leon est un groupe de rock composé de trois frères et un cousin, originaires du Tennessee. Le nom du groupe, Kings Of Leon, provient du père et du grand-père de Nathan, Caleb et Jared, appelés tous les deux Leon. Les frères passent une grande partie de leur jeunesse à voyager dans le sud des États-Unis avec leur père, prêcheur d'une Eglise Pentecotiste, et leur mère qui leur fait cours quand ils ne peuvent aller à l’école. Leurs parents divorcent en 1997 et après des boulots variés, les frères déménagent pour Nashville en 1998. Ils forment un groupe en 2000 avec leur cousin Matthew.
Leur premier album "Youth and Young Manhood" fait mouche sur leur terre natale. Ils assurent les premières parties américaines de The Strokes et de U2.
Leur second opus "Aha Shake Heartbreak" sort en octobre 2004. Il est, à ce jour, mon album préféré de la formation. Je me suis procuré, pour commencer, leur dernière galette, "Because Of The Times", que je trouve moins inspiré. C'est à l'occasion d'une écoute au magasin que j'ai pu apprécier leur deuxième livraison. Des titres frais, un son entre garage et rock assez groovy qui donne envie de bouger. Certains pourront trouver les arrangements assez primaires, mais c'est exactement ce qui m'a plu. L'efficacité est ce qui prime chez les Kings Of Leon. Je retrouve la fièvre que certains titres de Led Zeppelin pouvaient me provoquer, avec des harmonies vocales proches de celles d'Aerosmith.

Kings Of Leon : Taper Jean Girl



Le Site Officiel: www.kingsofleon.com
La Page Myspace: www.myspace.com/kingsofleon

vendredi 15 février 2008

Tortoise : It's All Around You



Je n'ai cessé d'écouter cet album. La zenitude de cet opus m'a accompagné à chaque instant de cette journée d'après vacances. La musique remplie de free jazz et d'électro des tortues terrestres de Chicago m'a convaincue.
Je ne sais pas pour quelle raison, j'associai leur nom à un rock indie minimaliste et parfois agressif. Il n’en est rien. Il en est, même, l'opposé sonore. Un son qui habite la fausse sérénité. Un prolongement de Brian Eno avec un esprit très Archie Shepp par moments.
"It's All Around You" est décrit comme le pire album de la formation. Sorti en 2004, il a un son ambiant que j'apprécie énormément. Mais du coup, les critiques m'intriguent et me donnent envie de dévorer le reste de la discographie. Malheureusement pour moi, mon porte-monnaie est vide et le simple fait de débourser plus de 20€ pour un album me freine...
Encore une chose, pour les inconditionnels de l'esprit folk aventureux, je vous conseille l'opus réalisé en compagnie de Bonnie Prince Billy, "The Brave And The Bold". Un album de reprises nettement plus réussi que le EP que le même Bonnie a sorti récemment et qui est une sacrée déception.

Tortoise : Stretch (You Are All Right)



Le Site Officiel: www.trts.com
La Page Myspace: www.myspace.com/tortoise

jeudi 14 février 2008

Jeff Hanson



Comme ce son est approprié après avoir passé deux jours déconnecté de tout, du temps et des gens qui peuplent les villes bruyantes. Se retrouver loin des endroits où la foule se bouscule, ça ressource. Cela fait deux jours, et j'ai la sensation d'être parti il y a un mois.
Mais revenons à ce qui me mène à écrire ces quelques lignes. L'album éponyme de Jeff Hanson. Cette voix féminine dans ce corps d'homme. Les fées de la mélodie n'ont pas oubliées de saupoudrer le berceau de ce songwritter. Pour preuve, le titre qui ouvre la galette, "Losing A Year".
Ce "Jeff Hanson" est une collection de beaux titres qui pourraient être de vibrants hommages à un autre grand songwritter: Elliot Smith. Comment ne pas évoquer le triste cas d'Elliot Smith en écoutant ces cinquante minutes de musique. Dans la voix, les arrangements, le style et enfin dans l'art de foutre le frisson à la première arrivée d'un refrain. Dans sa bio, le musicien évoque l'influence évidente des Beatles, de Nick Drake ou de Simon and Garfunkel. Pour ceux dont la liste interresse, je vous invite chaudement à découvrir cet opus passé à côté d'un succès pourtant mérité.

Jeff Hanson : Losing A Year



Le Site Officiel: www.jeffhanson.net
La Page Myspace: www.myspace.com/jeffhanson

mercredi 13 février 2008

Dans La Jungle, Le Lion Est Mort Ce Soir



Il avait fait ses adieux à la scène au mois de Décembre.
Il s'en va retrouver Syracuse, dans son jardin d'hiver...

Beirut : The Flying Club Cup



Beirut est une formation qui compte un membre agé de 22ans, Zach Condon, originaire de Santa Fé. Sa musique est une folk empreinte de sonorités de l’Europe de l’Est. On pense à Emir Kusturica en découvrant le nouvel opus du petit génie, "The Flying Club Cup". Un album que je rangerai entre David Krakauer et Andrew Bird.
Il a l’originalité dans ses bagages et de l’assurance à revendre, une voix que l’on reconnaît à la première note chantée.
Je suis tombé sur ce son par hasard. Je ne sais plus comment m’en séparer depuis. La seule chose que je regrette, c’est de ne pas arriver à mettre la main sur les premiers enregistrements du talentueux musicien.

Beirut : Nantes



Le Site Officiel : www.beirutband.com
La Page Myspace : www.myspace.com/beruit

mardi 12 février 2008

Rex Foster : Artist



Il est des pochettes que l'on croise et qui nous souffle un petit vent venu d'un ailleurs que l'on imagine rempli de promesses. Des promesses d'une époque que l'on sublime. Pour ma part, j'aurai adoré vivre mes 20 ans dans les années 70. Faire parti des privilégiés qui se sont rendus du côté de Bethel, États-Unis, entre le 15 et 19 Aout 1969. J'aurai suivi avec intérêt les différentes carrières de ces artistes venus du Village à New York. J'aurai, certainement, eu la chance de croiser la carrière discographique de ce texan barbu qui se prénomme Rex Foster. Musicien, auteur compositeur interprète, mais également artisan joailler, il nous vient des collines du sud-ouest du Texas.
Depuis plus de trente ans, il continue à chanter ses chansons en visitant le monde. De sa folk traditionnelle, il rend hommage aux figures qui l'ont fait vivre. Reprenant "Song To Woody" écrit par le jeune Dylan, mais aussi composant des titres sublimes comme le "When The Lady Dances". Une bonne rencontre musicale que j'ai pu me procurer à un prix défiant toute concurrence (5€ pour les curieux)...

Rex Foster: Song To Woody



Rex Foster: When The Lady Dances



Le Site Officiel: www.rexfoster.com
La Page Myspace: www.myspace.com/rexfoster

Patrick Watson : Close To Paradise



Contrairement à ce que j'avais pu imaginé, Patrick Watson n'est pas ce qu'il semble être. Il s'agit d'un groupe et non d'un bonhomme. Il ne s'agit pas de folk à la Devendra Banhart (la barbe que porte le chanteur est trompeuse), mais bel et bien d'une pop qu'on assimilerait d'alternative rock, très bien sentie.
Il existe le Patrick Watson, il est l'un des quatre membres de cette formation originaire de Montréal. La scène canadienne qui nous a livré le pire et le meilleur. Je ne parlerai que du meilleur en évoquant Arcade Fire. Le pire, malheureusement, les ondes et chaines musicales nous le fout en pleine poire une dizaine de fois par jour...
Revenons à cet opus, "Close To Paradise". Il existe un mythe musical qui voudrait qu'un album devienne l'album référence. Un opus où l'on retrouverait toutes les sonorités qui ont fait de la pop ce qu'elle a de meilleure. Il s'en rapproche dangereusement celui-ci. Je me rappelle du stickers qui était collé sur la galette, "Les Nouveaux Pink Floyd Canadiens". Commercialement intéressant mais terriblement réducteur. Vous avez déjà entendu un titre du Floyd avec un banjo ??? Chez ce combo canadien, il y a de tout. Cependant, aucune crise de foie auditive n'est à craindre. Tous ces titres restent légers, volatiles comme une plume volant dans l'air que l'on aurait du mal à saisir. De tout et toujours de bons gouts.
Et dire que cet album a vu le jour en 2006... Vous comprenez quelque chose lorsque vous le trouvez dans les bacs en nouveauté ? Ces gars là ont fait la première partie de James Brown en Europe. Il a également partagé la scène avec Steve Reich et Philip Glass à New York. Y a t il une logique ? Patrick Watson est un artiste, sa logique est donc artistique...

Patrick Watson : Daydreamer



Le Site Officiel: www.patrickwatson.net
La Page Myspace: www.myspace.com/patrickwatson

lundi 11 février 2008

Paris, C'est Fini ...



Me voici dans le train qui me ramène à Marseille.
Un sac rempli de galettes, plus de 60 albums acquis en quatre jours.
Une rasia comme je les adore. Je les ai rangés en trois catégories. Les nouveautés, les indispensables "coups de cœurs que j’ai pas trouvé ailleurs", et les vieilleries à ne pas louper… Pour ce qui est de ma mission des deux prochains mois, elle est toute trouvée : vous présenter chacun de ces albums, historiques et extraits musicaux pour tous.
L’expérience commence dès demain…

Concours De Février ...



Un concours à échelle globesque !!!
Voici la règle du jeu:
Je vous invite à trouver le, ou les (indice) interprètes de cet opus.
Il s’agit d’une formation pop folk qui n’existe plus depuis Décembre 2003. Sachez que j’en ai longuement parlé au cours d’un post rédigé en 2007. Ils ont à leur actif quatre opus, celui-ci est le deuxième, sorti en 1999. Dernier indice (et de taille), vous avez la pochette (modifiée) en haut de ce post.
N’oubliez pas de me laisser votre adresse email dans vos réponses. Pour cela, il vous suffit de cliquer sur commentaire. Le premier qui me donnera la bonne réponse, recevra par courrier la galette. Vous avez un mois pour trouver l'artiste. Dans un mois, un nouvel album sera mis en jeu. Amusez vous bien…

Les Moments Parisiens ...



Le pied total, être au Starbuck avec Damien Rice en fond sonore.
Je sors d’un grand détournement culturel avec une petite dizaine de bios sur des artistes pop tels que Zappa, Les Beatles, Hendrix et Radiohead. J’ai aussi pris le temps de passer chez un autre bouquiniste et j’ai pu mettre la main sur un DJ Shadow qui m’a tout l’air d’un bootleg…
Y en a un qui va être ravi lorsque je reviendrai dans la cité phocéenne…
L’aspect pas sympa des Starbucks français : l’accés au net payant.
La chose la plus absurde pour une chaine qui permet à chaque consommateur de siroter un bon café tout en surfant sur le web gratuitement de partout sur terre sauf en France. Il faudra qu’on m’explique un jour pourquoi. Je voudrais connaître la vraie raison …

samedi 9 février 2008

Richard Swift : Dressed Up For The Letdown



La pochette m'a de suite séduite. Elle m'a rappelé ces carnets chinois que j'avais lors de mon enfance. J'y notai des phrases, des mots, j'y collai des photos. Le petit stickers collé dur le cellophane mentionnait des allusions musicales à Joanna Newsom.
Il s'agit du dernier opus de Richard Swift. Un opus foutraque dans lequel on croise le spectre d'un Sufjan Steevens libéré de tout gadget sonore et qui se consacrerait à l'essentiel, la chanson. Une mélodie, des arrangements réduits au traditionnel Batterie, Basse, Guitare, avec quelques guests sonores de natures cuivrées.
L'écoute était urgente ce matin au réveil, un opus qui m'a séduit dés les premières minutes. A noter que pour s'inspirer, l'américain a énormément écouté le "Let It Be... Naked", l'album des Beatles débarrassé de toutes les fioritures que Phil Spector avait imposé au Fab Four. Ça se ressent sur la totalité des titres, le côté instinctif qui manque tellement dans les productions actuelles. Je me permettrai de revenir sur ce post pour vous délivrer un peu de son swiftien. D'ici là, vous pouvez cliquer sur le titre du post pour découvrir le clip du premier single, "Kisses For The Misses".

Le Site Officiel: richardswift.us
La Page Myspace: www.myspace.com/richardswift

vendredi 8 février 2008

David Krakauer : Bubbemeises



Voici un artiste dont j'ai évoqué le nom dans le Muzik In Mars Say Yeah !!! du mois de Janvier. SoCalled a fait un carton avec son "You're Never Alone", Krakauer avait auparavant montrer le chemin a son comparse avec cet opus tout en modernité kletzmerienne.
"Bubbemeises" sort en 2005. Il est le dernier opus en date du clarinettiste new-yorkais. Son label, Label Bleu, lui a permis de se retrouver avec le canadien le plus chtarbe: Josh Dolgin, alias SoCalled. Tous deux accouchent de ce métissage sonore.
J'ai pû me procurer l'avant dernière galette du musicien, "A New Hot One". Beaucoup moins original, mais tout aussi bien interprété.
Pouvons-nous dire que "Bubbemeises" soit un album de Krakauer?
Certainement, il a eu la brillante idée de laisser libre cour aux délires sonores de ce canadien qui utilise tout ce qu'il croise pour le détourner de son usage primaire afin de l'intégrer à la sonorité de l'instrument de Krakauer.
Un album de Krakauer produit par SoCalled. C'est ainsi que je lis cette pochette pas si claire. Pour preuve de cette complémentarité, je vous propose l'écoute du titre d'introduction de l'opus.

David Krakauer : Bubbemeises



Le Site Officiel: www.davidkrakauer.com
La Page Myspace: www.myspace.com/klezmermadness

Ane Brun : Live In Scandinavia



Une petite bande annonce pour ces fraiches acquisitions.
J'ai déà déposé un post sur cette suédoise talentueuse, Ane Brun.
J'ai pu me dégoter un live de 17 titres.
En attendant les posts qui décriront la magie musicale des ces opus, voici un titre enregistré à Oslo en Septembre 2006.

Ane Brun : To Let Myself Go (Live)

La Rockeuse A Deux Ans


Référence à Muzik In Mars Say Yeah !!!
Les Plasticines peuvent se rhabiller...

Lachage Parisien ...



Bon, là c'est les vacances....
Paris est sous un soleil marseillais...
Mon sac a explosé après un périple des différents disquaires...
Plus de 30 galettes en deux jours...
Beaucoup de sons à écouter dès mon retour sur Marseille...
Je vous tiens au courant d'ici peu de temps...
Retour prévu Lundi Prochain...
Merci à toute l'équipe des associés parisiens...
A très vite pour les prochains posts sur mes acquisitions...
Amusant de se dire que l'an dernier, le 8 Février 2007, j'étais dans la même situation d'excitation consommatrice dans la Capitale...

mercredi 6 février 2008

6 Février 2007 – 6 Février 2008



Cela fait un an que je me suis mis en tête de créer ce petit espace d’évasion. Suite à une agression dont j’ai été victime pendant mes heures de travail. J’ai trouvé cet échappatoire. Un espace où je me sens bien, où je passe mon temps à vous conseiller, vous proposer des artistes que je croise ou que j’ai croisé au cours de ma petite vie musicale. Des albums à écouter ou à réécouter.
Je souffle donc cette première bougie avec émotion et un peu de fierté. Je n’ai jamais été un grand écrivain, mais la passion musicale m’a guidée durant cette année. J’y ai mis mes coups de cœurs, j’ai écrit mes coups de gueule, j’ai exposé ma vision sur le monde musical avec des posts comme celui du 1er Janvier, "La Musique Pour Religion".
Le chemin parcouru en un an est plutôt positif, j’ai tenté des aventures audiovisuelles avec les "Muzik In Mars De…". (Je remercie, au passage, Guillaume et Marilyne qui se sont prêtés au jeu). J’ai développé, avec peu de succès pour le moment, Le Forum Muzik In Mars. Il vous permet de partager vos coups de cœurs musicaux. Et puis, dernière expérience en date, "Muzik In Mars Say Yeah !!!", une radio que j’anime avec Guillaume et Jean-Yves. Mes deux complices qui me donnent tant de fous rires. Pour info, l’émission de Février sera enregistrée le 24, et sera mise en ligne peu de temps après.
Parlons de vous, maintenant. Vous êtes de plus en plus nombreux à lire les posts que je dépose quotidiennement. De Lens à Brest. D’Hollola (en Finlande) à Marseille. Je profite de ce post « Gâteau D’anniversaire », pour remercier tous les lecteurs qui prennent le temps de poster des commentaires. Je demanderai aux plus timides de se lancer.
La Musique est un art qui n’a de valeur que dans son partage…

mardi 5 février 2008

Tuxedomoon : Vapour Trails



Voilà une bien belle histoire que cet album nous délivre. Un mélomane en manque de respectabilité me conseille de jeter une oreille sur cet album. J'en prends bonne note, enfourne la galette dans mon lecteur et me laisse porter par les huit plages de cet opus distribué en 2007 par un label belge. Tout en prêtant l'oreille aux sonorités étranges mais attirantes, je mène ma petite enquête sur cette formation au nom tout droit sorti d'un rêve d'une nuit fiévreuse: Tuxedomoon...
Une formation originaire de Californie dont les premiers exploits musicaux datent de 1977. À cette période, ils tournent en première partie de Devo. Ça pose le style musical et confirme mon écoute, nous sommes en pleine Cold Wave Post Psyché Underground (non, ce n'est pas les Inrocks que vous lisez...). De deux choses l'une, soit on se décide à s'arrêter là, soit on poursuit l'enquête et l'écoute. Je décide de pousser l'écoute intrigante, et donc l'enquête. En 1978, ils signent leur premier gros succès commercial avec "No Tears". Deux ans plus tard, ne se sentant pas à l'aise sur leur sol, ils décident de s'expatrier en Europe. Ils signent en 1985 avec le label belge, Crammed Discs. Trois ans plus tard, certains membres se lancent dans des projets solos alternatifs. Cette décision met entre parenthèses la vie de la formation. C'est en 1997 que le groupe se reforme sous l'impulsion de trois des membres originaux. La cold wave laisse place à un free jazz électro fulgurant, et c'est là que ça devient intéressant. En 2004, sort "Cabin In The Sky". Puis en 2006, un projet audio visuel verra le jour sous le nom de "Bardo Hotel Soundtrack".
En 2007, pour fêter les 30 ans de la formation, le label propose un coffret intégrant un best of accompagné du dernier opus, "Vapour Trails" et d'un DVD sur l'historique du groupe. La trainée de vapeur sonne comme un magnifique album rempli d'images futuristes à la George Orwell. Pas étonnant qu'un titre porte le nom de Kubrick...

Tuxedomoon : Kubrick



Le Site Officiel: www.tuxedomoon.com
La Page Myspace: www.myspace.com/tuxedomoon

Une Bonne Poilade Comme Je Les Adore ...


Bon, je ne serai pas le premier, ni le dernier à propager ce moment Rock'n Roll enregistré sur les Champs Elysées. Mais, la vision de cette minute m'a fait poufer de rire. Ça me fait penser au "Rock'n Rolllllll" que l'on hurle en introduction de Muzik In Mars Say Yeah !!!. C'est par ici la bonne poilade.

Terranova : Close The Door



La formation est originaire d'Allemagne. Elle débute sa carrière discographique, en 1997, par un DJ Kicks sombre qui réunit des compos et des titres d'artistes down tempos comme Howie B. La compilation fait un buzz monstrueux. Leurs compositions est à mis chemin entre un Hip Hop revendicatif, à la Asian Dub Foundation, orchestré par une bande son digne des bandes originales de films les plus sombres. Deux ans plus tard sortira leur premier opus, "Close The Door". Un album qui reprend les mêmes ingrédients et qui nous invite à plonger dans leur univers glauquissime. Une réussite musicale, on y croise des voix sorties de l'enfer avec une sensualité exquise, Cath Coffey (choriste des Stereo MC's). Le titre "Turn Around" en est la parfaite illustration. Le featuring de Tricky est significatif du repsect de la profession envers ces jeunes producteurs. L'artiste peu loquace, et très peu apte à prêter sa confiance à d'autres, a posé sa voix sur le somptueux "Bombing Bastards". Le reste de la galette est à l'image de ces deux titres. On reprochera aux albums suivants d'avoir trop de noir à délivrer et peu d'autres nuances musicales. Mais Noir c'est Noir...

Terranova : Sugarhill



Terranova : Turn Around



Le Site Officiel: www.editionterranova.com

lundi 4 février 2008

Simon & Garfunkel



La transition visuelle me paraissait évidente.
Le clin d'œil de l'électro à ce duo qui réinventa l'harmonie vocale dans les années 60. "Bookends" est sorti au mois d'Avril 1968. Certainement un des vinyles qui a le plus alimenté les soirées de préparation au soulèvement qui allait se dérouler un mois plus tard dans notre cher pays contestataire.
C'est assez amusant d'écouter un album de Simon and Garfunkel, il y a des titres que l'on retrouve avec joie, étonnement. Car un album n'est pas une compilation de tubes. On passe par des titres de transitions, des tentatives plus ou moins réussies, des versions bis de chansons qui ont fait le tour du monde.
Pour exemple, la dernière plage de l'opus, "Old Friend" qui propose le dépouillement le plus total en terme d'arrangement. Une version qui me donne le frisson...

Simon & Garfunkel : Old Friend

dimanche 3 février 2008

Kruder & Dorfmeister



Ces deux producteurs, bidouilleurs ont fait leurs preuves dans les années 90 du siècle précédent. Nous étions en pleine vague Trip Hop. Le Down Tempo était, alors, de rigueur.. Kruder et Dorfmeister ont remixé bon nombre de hits de cette période, à commencer par Depeche Mode avec "Useless". Tous ces remixs ont été compilés sur une double galette qui porte le nom très sobre "The K&D Sessions". Je me souviens avoir passé des journées entières, les oreilles agrippées au casque fermé, déambulant dans les rues sombres d'un Paris en plein hiver.
Je retrouve avec grand plaisir cet opus,"G-Stoned". Premier EP, première collaboration de ces autrichiens, sculpteurs de sons. Je retombe sous le charme de cette musique chargée d'images.
Ça tombe bien, le départ pour la capitale se fera Jeudi prochain. J'emporterai une trace sonore de cette musique, pour mes journées d'explorations musicales. Mon périple va, en effet, me permettre de retrouver les adresses où se deallent les albums recherchés. La quête du Graal sonore. J'ai hâte de mettre mon bonnet et ma panoplie d'Indiana Jones. Pour ceux qui veulent en écouter un peu plus, ceci pourrait vous intéresser.

Syd Matters, La Paix Entre Les Hommes



Syd Matters, alias Jonathan Morali, français de naissance a dû écouter les premiers exploits musicaux des Pink Floyd dans son adolescence. Il a imaginé ce qui aurait pu se passer si Syd Barret et Roger Waters, les deux membres fondateurs du Floyd, ne s'étaient pas séparés. Si Syd avait été un peu plus lucide, moins isolé par les amphétamines. Si Waters avait été moins égocentrique.
Le résultat aurait-il été Syd Matters ?
Ce patronyme qu'il s'est approprié depuis 2003, date de son premier opus: "A Whisper And Sight".
Syd Matters fait une pop folkeuse psyché assez élégante.
Du genre à faire frémir Madame Carla.
Mais je n'irai pas plus loin sur ce sujet.
Une question, ou plutôt deux:
Est ce que Syd (Barret) aurait pondu les joyaux psychés sans stupéfiants? La réponse semble, pourtant, évidente: peu probable.
N'est-ce, donc, pas un tantinet prétentieux pour Jonathan Morali de nous proposer ce concept? La réponse semble, pourtant, pas si simple... Il n'y a, je pense, rien de prétentieux dans cette entreprise. Il s'agit juste d'un musicien qui veut faire partager son admiration pour cette formation qui fut psyché un temps.
Le deuxième opus de notre frenchie Syd, "Someday We Will Foresee Obstacles", est mon préféré. Il a l'honnêteté dans son sac lorsque, de sa voix, il nous enchante avec "City Talks". Les titres sont moins fournis, plus sombres, (plus personnels ?).
Le dernier album "Ghost Days" est sorti en ce début d'année. Il est nettement plus dépouillé. On retrouve la noirceur du second opus. Pour les curieux, Syd Matters sera sur la scène du Poste à Galène le 8 Février prochain.

Le Site Officiel: www.sydmatters.com
La Page Myspace: www.myspace.com/sydmatters

samedi 2 février 2008

Tony Joe White : Polk Salad Annie



J'aime le mélange des styles, passer de John Sebastian à Bjork pour rebondir sur Tony Joe White. Tout le charme de mon petit carnet de notes selon la plupart d'entre vous. J'apprécie les retours de ce genre...
Tony Joe White, l'homme qui a écrit une page musicale de la pop américaine dans les années 70. L'artiste qui sévit encore avec une certaine classe. Un regard rêveur, une voix pleine de charme, et un groove si particulier. Il se permet de balancer des "Good Guy" à la James Brown de ci de là. J'adore l'usage de la Wah-Wah sur les titres comme "Soul Francisco".
Mais qui est cet artiste qui a fait son succés en deux titres ?
En effet, depuis trente-cinq ans, Tony Joe White vit sur les royalties de deux tubes planétaires conçus en une semaine dans un refuge de Géorgie. "Rainy Night in Georgia", le premier, sera repris plus d'une centaine de fois, de Hank Williams aux rappeurs, sans compter les versions orchestrales. Le second, "Polk Salad Annie", verra, notamment, Elvis himself le chanter. Le musicien aurait pu s'en tenir là et ne plus se consacrer qu'à son loisir favori, la pêche à la truite.
Aujourd'hui il assure les premières parties d'une Alvin Lee sur la scène de l'Olympia. Ça définit assez bien l'état d'esprit du Monsieur. L'homme pourrait avoir la grosse tête. Il préfère ranger cette fierté au placard et se faire plaisir en servant son répertoire à cette nouvelle génération d'auditeurs. Respect.
Dernier clin d'oeil, cliquez sur le titre du post, Johny Cash en duo avec Tony Joe White. Là encore, la grosse tête n'est pas de la partie...

Tony Joe White : Soul Francisco



Le Site Officiel: www.tonyjoewhite.com

jeudi 31 janvier 2008

Bjork : Mon Point De Non Retour ...



Je sens que je vais faire des mécontents avec ce post.
Bjork a toujours eu une progression artistique.Je l'ai suivi jusqu'à un point de rupture. Ce point n'est pas un album, c'est le rôle de Selma qu'elle interprète dans le film réalisé par Lars von Trier, "Dancer In The Dark". Le pitch pour ceux qui seraient passés à côté: Selma est une jeune émigrée tchèque, mère célibataire, travaillant dans une usine perdue des États-Unis. Celle-ci perd peu à peu la vue, et son fils connaitra le même sort sauf si elle met assez d'argent de côté pour lui permettre de subir une intervention chirurgicale. Mais cette somme rondelette attire les convoitises, et bientôt l'un des voisins de Selma l'accuse de lui avoir volé cet argent...
Le final est un sommet dramatique rarement atteint en réalisation.
Ce dont je veux vous parler, c'est de la bande originale que Bjork composa pour le film. J'ai mis du temps à la ressortir. Chaque titre me rappelant ces scènes trop proches du réel et si violentes.
Musicalement, les plages qui composent l'opus sont assez proches de "Homogenic". Mais il y a un plus incontestable avec l'ouverture instrumentale que l'on retrouvera lors de la tournée "Vespertine". La présence de Thom Yorke sur un des titres est un beau clin d'oeil à la complicité des deux musiciens.
Les images, sur Youtube, qui accompagnent les titres sont toutes associées au film.
Je me permets, à nouveau, de vous proposer les titres en écoute.

Bjork : Ouverture



Bjork : New World

John Sebastian Life And Times



John Sebastian, né le 17 mars 1944 à New York. Dans Greenwich Village, le quartier des étudiants et emblème de la folk américaine. Fils d'un joueur d’harmonica, sa jeunesse fut bercée par les ambiances musicales et les rencontres de nombreux musiciens comme Woody Guthrie qui venait dans son quartier pour donner des concerts.
Il interviendra entant que guitariste et chanteur dans de nombreuses formations comme les Even Dozen Jug Band, Mugwumps qui ont donné lieu aux Lovin’Spoonful et The Mamas & the Papas. John, rejoint par Zal Yanovsky et Joseph Campbell Butler, forment Lovin' Spoonful. Le titre universellement connu sera "Daydream". Après la séparation des Lovin' Spoonful, John Sebastian se lance dans une carrière en solo. Il se produit lors de concerts, dans le cadre de festivals (dont le Woodstock de 1969). Dernière formation: John Sebastian and the J-Band.
J'ai pu me procurer une compilation de toute sa carrière. On le retrouve au sein de tous ces projets. La sonorité change considérablement d'une formation à une autre. Je trouve cela époustouflant. La pâte d'un grand musicien, capable de s'imprégner d'une atmosphère, un sens du déguisement sonore poussé à l'extrême.
Ce que l'on pourra retenir, c'est ce sens de la mélodie. Les arrangements sont, certes, traditionnels dans cette folk américaine, mais la sensibilité de l'auteur interprète est d'une grande sincérité artistique.

The Even Dozen Jug Band : Evolution Mama



The Lovin' Spoonful : Daydream



John Sebastian : She's A Lady



John Sebastian & The J-Band : My Passing Fantasy



Le Site Officiel: www.johnbsebastian.com
La Page Myspace: www.myspace.com/johnsebastian

mardi 29 janvier 2008

In Rainbows, Disc 2 ...



La claque matinale. Un tsunami musical m'a littéralement emporté avec cette galette gravée par mon complice de travail. En effet, j'ai pu me procurer ce deuxième disque du coffret que Radiohead a vendu sur le net. À la lecture des différentes interviews, je me suis rendu compte que ce deuxième volet devait comporter des perles musicales dont le groupe avait jugé la présence superflue sur la galette vendue par XL Records.
Je rends grâce à ce geste amical de mon associé, et je tombe sur des titres que la plupart d'entre nous n'aurons jamais l'occasion d'écouter. "Last Flowers To The Hospital" en fait partie. Il s'agit d'un titre aussi poignant qu'un "Karma Police". Certains passages en font référence, comme si il s'agissait d'une suite.
Pourquoi la formation n'a pas pris le pari de sortir un double ?
Vous le saurez dans le Muzik In Mars Say Yeah !!! du mois de Février.
En effet, l'émission portera sur Radiohead, formation qui est née sur la pelouse verte d'une école d'Oxford...
Pour le moment, et en attendant la flopée de raretés sonores que l'on vous concocte et qui sera disponible d'ici un mois, je vous propose l'écoute du titre cité un peu plus haut.

Radiohead: Last Flowers To The Hospital

La Rumeur Court ...



Je ne fais que la propager...
Mais, une chose est sûre, le Stade de France a été réservé le 6 Septembre prochain pour une "formation musicale historique". D'un autre côté, Jimmy Page a déclaré à la presse que les répétitions auxquelles Led Zeppelin s'étaient tenues pour la date de Londres étaient dignes de celles d'une tournée mondiale. Il a ajouté, que si elle devait avoir lieu, ce ne serait pas avant l'automne 2008, Robert Plant étant en tournée pour défendre l'opus qu'il a sorti avec Alison Krauss: "Raising Sand".
Deux informations qui, regroupées, laisse présager d'une excellente soirée de Septembre, sous le ciel du Stade de France...

lundi 28 janvier 2008

Gonzales: Solo Piano



Le Canada nous offre de bien belles plages musicales.
Ce matin, le réveil fut agréable et doux avec le piano très Erik Satie de Gonzales. Cet artiste touche à tout est le dada de l'univers électro pop. Il a, à son actif, des productions très hypes comme celles des Peaches, Feist, Katerine ou le très ridiculement drôle Teki Latex.
Mais dans son exercice de style pianistique, le ridicule n'a pas sa place. Il faut dire que l'artiste a débuté sa formation par des études de piano classique. Ses longues années devant les touches chromatiques noires et blanches nous donnent la possibilité de savourer chaque instant de ce "Solo Piano". Enregistré en 2004, cet opus a pour concept le titre de l'album. Autant dire que le classement en électro est loin d'être une bonne idée... Pourtant en insérant le disque dans le lecteur, Itunes fonce la tête baissée et avance pour le genre de l'album un "Electronica/Dance" très sûr de lui...
Essayons de creuser un peu plus en écoutant ces 16 plages pianistiques. Elles ne sont pas longues, pourraient porter le nom de Gymnopédie, pour certaines. Mais elles ont leurs noms bien à elles. Allant de "Gogol" à "Overnight", en passant par "DOT". Ici pas de plages grandiloquentes à la Craig Armstrong, tout est dans la finesse et l'intimité.
Derniers petits détails, la pochette est une ombre chinoise, comme pour faire comprendre qu'il y a un message caché dans chaque composition de l'intepréte. Enfin, je vous conseille la visualisation du DVD que Gonzales a sorti un an plus tard, en 2005. Une heure de pur bonheur musical. Dernier flash, "Soft Power", le prochain album, sortira le 7 Avril prochain.

Le Site Officiel: www.gonzpiration.com
La Page Myspace: www.myspace.com/gonzpiration

dimanche 27 janvier 2008

Stars Like Fleas ... The Ken Burns Effect .



Comme vous l'aura appris l'émission de radio Muzik In Mars Say Yeah, je me laisse porter par l'esthétique des pochettes dans certains de mes choix musicaux. C'est, aujourd'hui, le cas pour cette formation qui m'était complètement inconnue il y a deux jours.
Stars Like Fleas, collectif à géométrie variable fondé à Brooklyn en 1999 par Shannon Fields et Montgomery Knott. Pour cet album, les deux têtes pensantes de la formation se sont fait aidé des membres du très en vogue Beirut.
Pour ce qui est du son, il est à l'image de la pochette, chaotique, onirique et complexe. On y croise des parties psychés entrelacées de noisy. La rencontre d'une voix à la Chris Martin avec le cerveau torturé d'un Thom York s'adonnant au Free Jazz le plus violent. Du Dali en musique pourrait on lire à droite, de la folie musicale sans prétention s'amuserait on à écrire à gauche.
Et avec ça je vous sers quoi ???
Une version live de "Falstaff", quatrième titre de l'opus "The Ken Burns Effect". Quand la harpe douce et mélancolique se contorsionne pour donner libre cour à l'imagination d'un duo plein de tensions créatrices.

Le Site Officiel: slf.praemedia.com
La Page Myspace: www.myspace.com/starslikefleas